Tout d’abord nous avons toujours été en Europe et même pendant les siècles où la Bulgarie représentait la troisième puissance européenne.
Hélas en raison de malheureux concours de circonstances historiques, notre pays s’est éloigné du développement normal et des valeurs européennes.
Ce fait résulte du joug turc et aussi de l’idéologie communiste qui ont imposé une réalité toute différente de celle des autres pays européens.

Actuellement, la Bulgarie a de nouveau la chance de découvrir les valeurs européennes.
Il est clair qu’en matière d’économie et de gestion on a besoin de temps pour qu’on atteigne le niveau européen. Il faut qu’on se pose la question “Comment rattrapera-t-on les Européens et quelle image de nous leur présentera-t-on ? Qu’est-ce qu’on leur montrera ? Les rues sales, les HLM décrépies autour de nous, la misère ? Ou bien la mentalité balkanique fondée sur la haine qui nous divise pendant que le monde entier s’unifie.

On doit se présenter avec quelque chose d’unique qui présente la culture, les talents, l’architecture des villes anciennes qui sont sous la protection de l’UNESCO. Le plus important, c’est la communauté.
Il faut qu’on comprenne que la Bulgarie appartient à l’Europe. La nature est commune, l’histoire a les mêmes racines. On doit se rendre compte que l’Europe est un patrimoine commun. Attirons l’attention sur la musique qui a une abondance extraordinaire de rythmes qui pourrait enrichir le paysage musical de l’Europe.
Le mot des Bulgares doit être : ”Soyons différents dans la diversité !” Et surtout, il ne faut pas qu’on ait un complexe d’infériorité parce qu’on a une richesse historique. Si on jette un coup d’œil sur notre passé on découvrira beaucoup d’événements et de personnes dont la Bulgarie doit être fière.

Il faut faire attention au titre du thème proposé – “L’Europe et nous”.
Premièrement, selon Nietsche la liaison “et” suggère l’idée d’une différence. Il considère que cette liaison donne un sens aux deux éléments différents de sorte qu’ils semblent incompatibles. Pourquoi on ne dit pas “Nous sommes en Europe ?”
L’idée du patrimoine commun concerne les jeunes parce que le futur compte sur eux.

Quant à moi, je suis une jeune fille et comme tous les jeunes de mon âge, j’ai de l’espoir, j’ai mes ambitions et aspirations pour ma vie et je fais de grands projets. C’est pourquoi je veux être citoyenne du monde et de l’Europe.
Je suis Bulgare et j’ai ma culture nationale que je montrerai aux autres. Je veux m’adresser à tous les jeunes : “Ayez de la foi !”. On doit réaliser un dialogue entre les cultures. On a besoin d’une identification avec les autres et surtout on doit trouver notre place.

L’Europe peut être comparée à un puzzle où chaque pièce a sa place déterminée. De cette manière on obtiendra un “paysage” de l’Europe.
Pour finir, je dirais que la Bulgarie n’est pas distancée de l’Europe, mais tout au contraire – elle est une partie d’elle qui ne tardera pas à s’épanouir. Nous sommes en Europe ! Prouvons-le !